Souhaitez-vous voir passer votre marketing relationnel à un autre niveau, grâce notamment à une MLM newsletter ?

Soyons concret. Aimeriez-vous actionner la première source de revenus, ou désignée comme telle, par tous les marketeurs digitaux ?

Et si l’e-mailing multipliait par 5 tous vos résultats actuels? Là où vous parrainiez une personne, désormais 5 partenaires rejoignent votre équipe. Quand un nouveau client vous commandait un produit sans recourir au mailing, dorénavant vous pouvez tabler sur 5 acheteurs. 

Laissez-moi le temps de vous en donner les raisons. 

Outre que vous n’en êtes plus réduit à prospecter votre entourage proche, vous jouez avec la loi des grands nombres. Vous jouez dans la cour des grands, tout court.

Sur Facebook, si 200 personnes ont vu votre post, parmi ces 5000 abonnés, vous pouvez vous estimer heureux.

Les faits comme les chiffres sont têtus. Certaines statistiques devraient vous sensibiliser à la puissance de l’e-mailing. Il suffit d’interroger Google. Les données pleuvent.

Jugez-en :

Tout le monde est d’accord pour dire que ce taux d’ouverture tend à baisser. Des techniques et des stratégies existent pour le maintenir et même l’augmenter. 

Il ne suffit pas que les gens ouvrent vos e-mails. Encore faut-il qu’ils cliquent sur un lien dans le corps du message, afin de les diriger vers une page web stratégique : un bon de commande, une page de vente, un formulaire d’inscription, etc.

Si l’on admet qu’en MLM, la recherche de partenaires d’affaires (vos filleuls) s’apparente au B to B, l’email marketing devient central. 

Aux USA et en B to B, 1 $ dépensé en emailing génère 38 $ en retour !

Comme tout le monde, le fait est que les marketeurs de réseau utilisent les e-mails. Pour autant, force est de constater qu’ils sont rares à en faire un usage professionnel. Il faut dire que l’emailing en tant que pratique de persuasion n’est pas la méthode la mieux partagée du monde. 

Cela requiert quelques compétences : savoir écrire pour persuader (copywriting), manier un répondeur automatique, analyser les statistiques comportementales des abonnés, capter en masse des adresses e-mails, etc. 

Or nos marketeurs de réseau ne se jettent pas joyeusement sur des pratiques qui peuvent sembler compliquées. D’autant plus que le mot d’ordre dans le métier est de faire simple pour favoriser la duplication.

Malgré tout, je vais tenter de vous en montrer tout l’intérêt. Et de partager avec vous mes usages, mes outils et les leçons que j’en ai retirées, sans oublier les résultats qui en découlent.

LES OUTILS D’UNE MLM NEWSLETTER.

Avec quoi envoyer des e-mails ? Nous pouvons regrouper les outils qui le permettent, en 4 catégories :

Votre messagerie personnelle. 

Vaut-il mieux envoyer des infos sur Messenger ou passer par votre messagerie mail ?
En communication, il est d’usage de distinguer le message, le messager et le canal du message.

La puissance persuasive dépend de la qualité des trois.

Le canal du message est à considérer comme un écrin qui enserre un bijou. La beauté de celui-là met en valeur celui-ci.

Quand j’approche un prospect pour lui parler business, le premier envoi d’une information détaillée se fera par e-mail.

Bien entendu, vous pouvez fonctionner en vase clos sur Facebook et recourir à sa messagerie privée (Messenger). Mais tout le monde ne va pas sur Facebook tous les jours.

86 % des français consultent leurs e-mails, contre 50 % pour les britanniques .
Et ne parlons même pas de tous ceux qui checkent leur boîte mails plusieurs fois par jour.

Au-delà des statistiques, il me semble que l’email donne un côté sérieux que Messenger véhicule moins. 

Votre messagerie professionnelle.

Une messagerie professionnelle possède tellement d’avantages que c’est franchement difficile de les ignorer. Vous savez qui ouvrent vos e-mails. Vous automatisez un renvoi à ceux justement qui ne les ont pas ouverts. À l’intérieur des messages, des liens sont cliquables. C’est utile de connaître les cliqueurs. Et j’en passe…

Testez-vous avec une solution gratuite pour commencer. Mailchimp en est une. Mais comme tout ce qui est gratuit, vous êtes en liberté conditionnelle. Le fonctionnement est restreint.

Imaginez obtenir un crossover neuf (automobile) et ce, gratuitement. Mais on vous dit qu’en échange de la gratuité vous ne pourrez jamais dépasser la première. Ça va un temps !

Autre solution gracieuse (où vous pouvez passer la seconde) s’appelle Systeme io. Cette application est un tout en un : messagerie, blog, newsletter, espace membre. Jusqu’à deux mille contacts, c’est gratuit. Au-delà, un abonnement de 27 € / mois est requis. C’est un excellent outil pour se familiariser gratis avec les indispensables de la communication en ligne.

Reste les messageries pros et payantes.

Vu les prix pour débuter, on aurait tort de s‘en priver.
Getresponse propose 13 € / mois pour 1000 contacts. Activecampaign : 25 $ / mois. Sg-Autorepondeur : 12 € / mois.

Un Tout En Un intéressant à explorer : Nowsite. 

Je vous recommande aussi d’explorer Substack, une solution originale qui allie blogging et emailing. C’est gratuit tant que votre newsletter est offerte. Dès que vous la rendez payante, Substack prélève sa commission. L’intérêt est justement là. Ce dispositif est conçu pour publier une newsletter payante dont la tendance est lourde aux USA.

QUOI DIRE DANS VOS E-MAILS ?

L’e-mailing se gère différemment selon que vos destinataires se sont abonnés de leur plein gré ou non à votre liste. Dans un cas, ils remplissent un formulaire d’inscription. Dans l’autre, vous avez récupéré des adresses et vous envoyez des messages sans permission de le faire (cold mailing).

Un principe fondamental dans l’univers du marketing en ligne consiste à donner avant de demander. Dès lors que vos e-mails proposent de résoudre un problème, cela vous assure un taux d’ouverture décent. Nous entrons alors dans le marketing de contenu, nécessairement gratuit.

Est-ce possible de communiquer à l’appui de cette stratégie et à destination des e-mails sans autorisation de leurs propriétaires. Oui, si votre message cible une problématique clairement identifiée.

Prenons l’exemple d’un service qui devrait intéresser les architectes. En scrappant d’une part les emails de ces derniers sur Google et en envoyant d’autre part un message qui fait sens pour ces professionnels, ça tient la route !

Comment  obtenir des leads en illimité sur Google ? Depuis Google Map, voici une application très sérieuse à explorer. 

La stratégie, si c’en est une, est de proposer une offre payante en l’introduisant à l’intérieur d’un contenu offert.

Est-il possible de vendre directement dans un e-mail ?

Sans l’ombre d’un doute : oui ! 

Une pratique courante est de « vendre » la page de vente, en persuadant le lecteur de cliquer dans l’e-mail sur un lien qui dirige vers une page web dite de vente. 

Cette dernière est arrangée et rédigée pour cliquer sur un bouton de commande.

Une tendance récente est d’inclure directement dans l’e-mail tout l’argumentaire de la page de vente. 

L’e-mail est long mais parcouru par toutes les personnes qui l’auraient ouvert. Un maître du genre, c’est Cédric Vimeux, si vous souhaitiez voir comment il s’y prend.

Sachant que les taux d’ouverture d’e-mail sont toujours supérieurs au taux de clics dans l’e-mail, cette pratique a du sens.

Naturellement, cela suppose de savoir écrire pour convaincre (copywriting).

QUOI VENDRE DANS VOS E-MAILS ?

En MLM, « la réponse est vite répondue », comme dirait l’autre. Attention toutefois à ne pas ressembler à un sapin de Noël, je veux dire à passer pour un vendeur de souk qui vend de tout et de rien.

C’est mieux de cultiver une image de spécialiste. Choisissez donc un produit ou une gamme de produits répondant à une problématique donnée.

Vous pouvez également recommander des produits en dehors du catalogue de votre MLM. Cela a du sens s’ils complètent votre catalogue qui ne proposerait pas tous les produits souhaitables.

Par exemple, vous vendez des huiles essentielles, mais pas de diffuseur présent au catalogue de votre MLM. Dans ce cas, faites de l’affiliation et préconiser un appareil d’une autre marque qui n’est pas un MLM.

Une tendance qui selon moi va se généraliser est d’associer affiliation et MLM. 

Cela s’explique en partie par une activité (le MLM) qui s’apparente de plus en plus à faire de la recommandation en ligne. Quant au marketing d’affiliation, popularisé par le géant du web, Amazon, ce modèle se prive généralement de la dynamique de rémunérer sur plusieurs niveaux ses affiliés.

Certains se sont essayés à proposer des paliers multiples, mais n’y connaissant rien vraiment, ont fait choux blanc. Le MLM est un métier.  

COMMENT VENDRE DANS UNE MLM NEWSLETTER ?

Un principe est toujours de donner avant de demander, on l’a dit. Concrètement, vous racontez une histoire, offrez quelques conseils et concluez avec un appel à l’action.

Une autre voie est de construire un e-mail comme une page de vente. La difficulté est de l’écrire en se conformant aux règles du copywriting. Pour majorer les résultats, placer 3 à 5 liens cliquables, selon la longueur du mail, peut s’avérer utile.

Retenez qu’un e-mail en soi n’apporte rien. Ce qui déclenche des comportements d’adhésion ou d’achat, ce sont les séquences d’e-mails.

Prenons l’exemple d’un produit pour le contrôle du poids. Un premier e-mail détaillera un premier avantage. Un second e-mail développera un autre bénéfice, ainsi de suite. À chaque fois, débutez votre message avec un problème à résoudre. Les problèmes que le surpoids engendrent sont nombreux. Faites autant d’e-mails que de soucis liés à cette problématique.

Si cela vous tente d’approfondir l’art de vendre et de parrainer par e-mail, j’ai conçu une formation complète à cette adresse.

E-MAILING ET REGLEMENTATION.

Régulièrement, j’offre à des indépendants un check-up de leur présence en ligne. Parmi les points faibles récurrents, je pointe l’absence de conformité légale.

Le règlement général pour la protection des données (RGPD) impose un marketing basé sur la permission. Impossible d’envoyer un e-mail à quelqu’un qui ne vous y a pas autorisé. Et même si celui-ci vous a confié son e-mail, il doit pouvoir se désinscrire à tout moment, grâce à un lien cliquable dans le mail. Rien de nouveau sous le soleil, mais c’est toujours utile de le rappeler.

En revanche, ce qui est moins connu se rapporte à des obligations supplémentaires. L’une d’elles est que vous devez prouver le consentement de vos abonnés à recevoir vos messages.

Cela implique d’avoir un outil qui le permette. Oubliez votre messagerie personnelle qui n’est pas conçue pour cela. Il faudra en passer par une messagerie professionnelle.

Elles sont nombreuses : Getresponse, Sg-autorepondeur, Activecampaign, etc. On l’a déjà dit.

Par ailleurs, la page sur laquelle vous collectez des e-mails doit respecter également des règles de droit. Mentions légales, politique de confidentialité, conditions générales de vente doivent s’afficher sur des pages séparées, à partir d’un lien cliquable sur la page de collecte des e-mails.

COMMENT COLLECTER DES E-MAILS ?

Un principe vieux comme le monde est d’offrir quelque chose pour obtenir une connexion.

Sur internet, il est d’usage de donner un contenu en échange d’un e-mail. Il pourra s’agir d’un e-book, d’une formation gratuite, d’un coaching offert, d’un diagnostic, d’une semaine d’immersion gratuite (groupe éphémère Facebook), d’un groupe WhatsApp, etc.

Je vous recommande de mettre en valeur ce que vous offrez. Cela revient à argumenter comme si ce qui est gratuit était à vendre. La valeur perçue doit être telle que la gratuité crée la surprise. Autrement dit, vous pourriez objectivement vendre ce que vous avez décidé de donner. Pour ce faire, afficher les avantages que l’on retire en recevant ce cadeau. Insistez sur les bénéfices.

Collecter des e-mails sur une page dédiée est souvent un pari. Un taux d’inscription à peu près normal tourne autour de 20 %. Comment faire mieux ?

Une technique répandue est de créer une variante de cette même page, puis de comparer le nombre d’inscrits par page. Celle qui convertit le plus est retenue, à partir de laquelle une seconde variante est créée. On procède à une nouvelle comparaison, et ainsi de suite. Cette technique s’appelle l’A/B testing. Il faut être outillé pour cela. Or sur sytème io cette fonctionnalité est disponible. Vous pouvez de la sorte et raisonnablement doubler votre taux d’inscription.

Ne perdez jamais de vue que plus vous engrangez des e-mails, plus les résultats seront meilleurs. Il est donc judicieux de connaître un maximum de sources de trafic en ligne. Dans cette formation, vous en découvrirez 47. Vous multipliez ainsi le potentiel d’approvisionnement en e-mails. Le blog que vous êtes en train de consulter est l’une de ces sources de contacts. Vous remarquerez que les formulaires d’inscription sont partout.

QUEL EST L’INTÉRÊT DE COLLECTER DES E-MAILS ? 

Cependant collecter des e-mails pour collecter des e-mails n’est pas une fin en soi.

Vos abonnés doivent suivre un chemin pré-défini. Par exemple, sitôt inscrits, ils peuvent être dirigés vers une offre.

Chaque e-mail expédié vise à conditionner vos lecteurs, à savoir les habituer à cliquer sur un lien. Le taux de clics à l’intérieur des mails est donc à surveiller. Il donne une idée du taux d’engagement de vos lecteurs. 1,27 % est le taux observé et communiqué par Sendiblue, une messagerie réputée. C’est faible en effet.

En ce qui me concerne, mes taux de clics varient de 5 à 10 % et mes taux d’ouverture d’emails de 20 à 30 %. Autrement dit, sur 100 mails envoyés, 25 sont ouverts et 7,5 personnes cliquent sur un lien. 

Mais il m’arrive aussi d’avoir des statistiques désastreuses sur certaines newsletters que je finis d’ailleurs par abandonner.

Comme souvent, les chiffres en soi ne signifient rien, s’ils ne sont pas comparés à d’autres.

Sur les réseaux sociaux les taux de visibilité et de clics sont nettement plus faibles (3 abonnés sur 100 voient vos publications sur une page pro Facebook). 

Beaucoup optent pour l’e-mailing quotidien pour compenser la faiblesse apparente de ces taux.

Si vous expédiez un e-mail par semaine, avec un taux d’ouverture de 20 %, sur une base 100, 20 personnes auront pris connaissance de votre message.

En envoyant un message chaque jour, à taux d’ouverture constant, ce ne sont pas les mêmes personnes qui vous lisent. Il faut en effet distinguer le taux d’ouverture du taux de lecteurs. Avec l’e-mailing quotidien, vous augmentez la probabilité que plus de gens lisent vos envois. Vous aurez donc plus de chances d’avoir un taux de lecteurs de 50 %, contre 20 % avec un e-mail par semaine. 

On m’objecte souvent que l’e-mailing quotidien serait agressif.

En réalité, cette stratégie est volontairement clivante. Elle incite à la désinscription.

Ne restent que les plus motivés.

Cela qualifie votre base d’e-mails. Certains marketeurs vont même jusqu’à demander expressément à leurs lecteurs de se désinscrire. Vous pouvez aussi automatiser les radiations de ceux qui n’ouvrent plus vos e-mails au bout d’un moment. Bref ! Vous faites le ménage. Dis comme ça, c’est un peu cru, mais à quoi bon parler avec quelqu’un qui fait la sourde oreille, en l’occurence les yeux clos.

B TO B ET PARRAINAGE.

Le principal intérêt de l’emailing en MLM est le suivi. 

Pour bien faire, un tunnel de vente ou de parrainage s’accompagne toujours d’une séquence d’emails qui pourrait durer un an. Cela revient à automatiser le suivi de vos contacts qui ne sont ni clients ni filleuls. Quelqu’un qui fait tout ça admirablement bien en MLM offre une formation gratuite et c’est ici.

En marketing relationnel, deux grandes stratégies de développement peuvent être mises en place.  Parfois, selon les plans de rémunération, l’une d’elles suffit.

La première et la plus utilisée consiste à developper une clientèle, à partir de laquelle vous trouverez vos futurs partenaires d’affaires (vos filleuls).

La seconde privilégie la recherche de ces derniers, en passant au second plan la vente.

Comme vous le savez, en MLM, le client de votre filleul de partenaire d’affaires est le vôtre également. En priorisant la construction d’une équipe, vous faites en quelque sorte coup double : en dégotant des partenaires, vous mettez la main sur des clients (qui ne sont pas les vôtres, mais sur les achats desquels vous êtes commissionnés).

Cela étant, être en quête de clients et de filleuls obéit à deux discours différents. Dans un cas, l’argumentation relève du BtoC, dans l’autre du BtoB.

On ne dit pas exactement la même chose à quelqu’un qui veut se lancer en affaires avec vous ou vous acheter un produit de consommation courant. Par conséquent, vos e-mails varieront en fonction du profil de votre destinataire : client potentiel ou possible membre de votre équipe.

Mixer les deux discours est une très mauvaise idée. Cela revient à viser deux objectifs à la fois et donc à créer de la confusion.

MAIS ENCORE…

L’e-mailing n’est pas la panacée. C’est juste un outil parmi d’autres. 

Cela étant tous les marketeurs reconnus utilisent la communication par e-mail. Ce médium n’est pas près de disparaître, surtout si un avenir se dessine où les emails payants arrivent.