Prospecter de nouveaux clients ou de nouveaux filleuls, sans utiliser Internet, compose l’ADN du marketing de réseau.
Ici et là, on peut lire tout le mal que l’on pense à propos de la liste de noms. Vous savez, cette liste des personnes issues de votre relationnel dont on recommande d’en faire l’inventaire au début de votre activité. Et qui bâtit votre premier fichier de prospection, limité à son carnet d’adresses. L’Internet est alors brandi comme une arme fatale. Exit le vieux marketing de réseau, vive le marketing d’attraction !
Trouver des clients ou nouer des relations professionnelles grâce à l’internet, bien sûr que ça marche. Loin de moi l’idée de le remettre en cause. Mais que fait-on des personnes hermétiques au réseau des réseaux. Que dit-on à quelqu’un qui ne sait pas écrire une phrase sans erreur de syntaxe ? Comment envisager de passer de long mois à former des distributeurs au webmarketing et leur promettre de gagner rapidement de l’argent ? Fort heureusement, des solutions existent qui minimisent le recours à l’internet.
Conquérir de nouveaux client grâce à un portefeuille d’ambassadeurs.
Une personne que vous croisez ou que vous contactez présente trois statuts possibles. Soit elle est une cliente potentielle, soit c’est un partenaire en puissance, soit ni l’un ni l’autre, elle devient un connecteur relationnel. Entendez par là quelqu’un qui vous recommande des gens que vous pouvez appeler de sa part.
Consommateur, distributeur ou connecteur.
Si vous vous occupez bien d’un connecteur, vous le métamorphosez en un ambassadeur.
C’est tout un art de maintenir des liens avec un tel ou un tel dès lors qu’il ni client, ni distributeur. Cela repose d’abord sur l’amour des gens, sur des qualités d’écoute et sur un principe de reléguer au second plan vos intérêts personnels.
Si un ambassadeur vous confie un seul nom par an, c’est gagné. Car il suffira de “travailler” à vous constituer une liste de connecteurs qui deviendra votre portefeuille d’ambassadeurs. Dans d’autres secteurs, on les appelle des apporteurs d’affaires.
Une méthode de prospection.
Vous vous occuperez de vos ambassadeurs comme des amis proches. Débrouillez-vous pour dégoter le mois et le jour de leur anniversaire. Puis chaque année, célébrez-le avec l’envoi d’un texto ou un appel téléphonique. Effet boeuf garanti ! Ils vous confient des noms ? Récompensez-les, c’est indispensable et c’est de l’éducation, c’est-à-dire de la courtoisie. Si votre société-partenaire vous donne des produits gratuits, offrez-les.
Donnez quelque chose, un déjeuner, un cadeau, un client potentiel s’il en cherche, peu importe, mais donnez. En revanche, n’offrez pas une remise sur vos produits ou services. C’est mesquin. Et surtout, informez votre ambassadeur des suites qu’a donné un contact fourni par lui.
Où trouver des ambassadeurs ?
Qui sort s’en sort. Ayez une vie sociale, sortez, parlez avec les gens juste pour faire connaissance et vous n’imaginez pas le nombre de personnes prêtes à vous ouvrir leur carnet d’adresses. Mais il y a un bémol. Le réseau s’ouvre comme un sésame à la condition d’être sérieux : faire bonne impression avec une opportunité professionnelle rassurante. Votre société-partenaire d’affaires sait montrer patte blanche : références institutionnelles, offre innovante, plan de rémunération accrédité par des organismes de contrôle indépendants, etc. A vous de jouer.
Prenez soin de qui vous êtes
JeanPhi
P.S. : construisez-vous un plan de prospection en suivant cette formation
Excellent article Jean Philippe,
Et oui, il y a toujours une solution à un problème. Et comme vous le dites très bien tout le monde ne se passionne pas pour le copywriting ou tout le monde n’a pas forcément les compétences requises pour écrire de bons articles, ou encore pour créer un blog, un site ou une squezze page. Alors vous avez trouvé la solution à ce problème en parlant de quelque chose que peux de leaders enseignent à leurs filleuls, trouver des apporteurs d’affaires.
Une idée à suivre
Jean Charles Weber
Merci Jean-Charles pour votre commentaire. L’univers des réseaux relationnels existait depuis bien avant l’Internet. Si ce que d’aucuns appellent le marketing de l’attraction garde tout son intérêt, il existe fort heureusement des approches, des astuces, à la portée de tous, pour tisser des liens dans le monde réel.