7 raisons de fuir le blogging en MLM : Voilà bien un titre pas banal, quand ce dont il est question est publié justement sur un blog MLM. Nous pourrions nous interroger autrement : existerait-il plus de raisons de ne pas faire un blog que d’être fondé à s’y mettre ?

Sur un bon million de vendeurs à domicile et autres marketeurs de réseau en Francophonie, combien disposent d’un blog qui les nourrisse en prospects ou en revenus significatifs ? Pas beaucoup…

Pour autant, est-ce mission impossible ? Je vous propose 7 bonnes raisons calamiteuses de fuir le blogging, sauf à les changer en avantages concurrentiels.

À vous de voir si cela va vous dégoûter ou vous encourager de bloguer pour prospecter. Et je n’irai pas par quatre chemins.

INCONSTANCE et PERDITION.

Comment être réglé comme une horloge pour déclencher, à l’heure dite, le champagne et les feux d’artifice ?

Depuis que j’accompagne des porteurs de projet (hors MLM) – ça remonte à 1999 – je vois toujours les mêmes failles. Comme quoi les marketeurs de réseau n’endossent pas à eux seuls tous les défauts de la Terre, quand il s’agit d’entreprendre. L’une de ces faiblesses fatales est aussi insidieuse qu’un virus.

Connaissez-vous ce virus qui tue tous les projets ?

Le manque de suivi, la procrastination, les rythmes en dents de scie.

En marketing de réseau, c’est fréquent qu’un mois après avoir démarré, une personne n’ait toujours pas contacté un prospect. Elle y pense, elle reporte.

Le passage à l’action ne peut pas faire défaut en blogging en ceci que c’est éliminatoire.

Il va falloir être sur votre blog tous les jours. Et patienter le temps qu’il faut, avant de comptabiliser des résultats. En général, 6 à 12 mois seront nécessaires, si vous vous appuyez sur le seul référencement naturel.

En attendant, serez-vous prêt à ne jamais faiblir : écrire sans cesse, organiser et animer la promotion de votre blog, optimiser vos connaissances dans les disciplines voisines (copywriting, e-mailing), approfondir le SEO, poursuivre en parallèle le développement de votre réseau en MLM.

Ce projet ne tient que si vous savez « résister à une récompense immédiate pour obtenir une récompense plus tard »

Cela s’appelle être capable de Gratification différée.

Je ne reviendrai pas sur ce concept que je décris dans cet article (3.Parrainer sur Facebook). C’est utile toutefois d’indiquer que nous baignons tous dans une culture à la « mentalité micro-ondes ». Tout, tout de suite, sinon rien !

Très peu de gens se sentent capables de fournir des efforts pour un résultat à long terme. Or le blogging a cette exigence de faire du temps votre allié. C’est intéressant de noter que le MLM n’est pas très différent. 6 à 12 mois sont souvent requis pour en tirer profit.

Quoiqu’il en soit, le blogging comme une source de contacts opérationnelle au terme de 30 jours est inenvisageable, sauf à recourir à de la publicité payante.

Une vraie question est de savoir comment tenir le coup en attendant d’engranger des parrainages. L’effet cumulé de Daren Hardy, un best-seller mondial, vous y aidera. Vous devriez d’ailleurs recommander ce titre à tous vos partenaires d’affaires.

PAGE BLANCHE et TROU NOIR À L’ÉCRIT.

Comment publier des articles, quand on déteste écrire : info ou intox ?

Quand je parraine quelqu’un, je demande systématiquement si il, ou elle, aime écrire.

J’ai la faiblesse de croire qu’internet est la revanche des littéraires. Bien avant le web, il n’y en avait que pour les scientifiques. Si vous n’aviez pas suivi une filière scientifique ou technique, vous aviez moins de chance d’entrer dans une grande école et même de trouver un travail. On vous expliquait que les filières littéraires étaient bouchées.

Internet a en quelque sorte renversé la table. Nous sommes entrés dans l’ère des publications personnelles.

Bien que beaucoup ne brillent pas par leur intelligence quand on les lit sur Facebook ou ailleurs, il n’empêche que le langage est l’instrument-clef de la présence en ligne.

Et si donc vous aimez écrire ou que vous soyez à l’aise à l’écrit, vous détenez un avantage indéniable. Cela étant, certains souffrent de la page blanche et de la difficulté d’aligner les idées sans discontinuer. Peu importe qu’ils sachent écrire ou pas, quoi dire et écrire est vécu comme une épreuve de force.

En fait cela nous indique un manque de techniques d’écriture. Et c’est une bonne nouvelle. Car cela chasse la fatalité de toute cette histoire.

Devenez technicien : vous deviendrez créatif.

Devenez technicien pour relayer l’inspiration quand elle vous fait défaut.

C’est la problématique de tous les créatifs : pouvoir créer sans attendre d’être inspiré pour le faire.

Plus vous maîtriserez la technique, plus vous deviendrez créatif. C’est un principe qu’on enseigne dans les écoles d’arts appliqués. Et cela vaut pour toutes celles et ceux qui écrivent.

Bien sûr, il y a la possibilité de déléguer l’écriture de vos articles. Je ne suis pas franchement pour, sauf de façon très épisodique. Outre que cela représente un budget – 20 euros en moyenne l’article – le contenu peut manquer d’authenticité. Et cela peut se comprendre. Les rédacteurs pratiquent-ils le marketing de réseau ? C’est souvent éloigné du vécu.

Ces articles délégués tombent dans les généralités. A la limite, cela pourrait avoir du sens, si vous n’écriviez que pour Google. Mais vos visiteurs ne reviendront plus, ni ne resteront pas bien longtemps à lire une page.

Autre option, acheter des articles libres de droit aux US.

Allez dans Google US, et tapez PLR + MLM. Vous trouverez des sites qui vous vendent des centaines d’articles pour 5 à 10 $ le tout.

Reste à les traduire. Je recommande deepl.com plutôt que translate google. Ce traducteur automatique semble donner des résultats bien meilleurs.

Il existe également des logiciels qui réécrivent des textes existants. Outre que je n’en connaisse aucun qui soit vraiment efficace, il faudra tout de même en passer par un effort de réécriture personnel.

MANGER LES CONSIGNES : erreur fatale !

Toute proportion gardée, pourquoi les piétons malvoyants sont moins tués que les autres, en traversant la route ?

En fait, je n’en sais rien. Mais je vais vous dire pourquoi cela ne me surprendrait pas.

Dans notre profession, l’enseignabilité est souvent évoquée. De quoi s’agit-il ?

Réponse : d’une aptitude à suivre les consignes.

Dans le monde de la formation d’adulte, on administre parfois des tests de capacité à suivre les consignes. Occuper un poste de travail passe nécessairement par comprendre et suivre les procédures. Et il faut bien le dire, on a beau se répéter, très peu de monde suivent les recommandations, les plans d’action, et même les formations.

Celles et ceux qui ont des équipes savent de quoi je parle.

En MLM, les gens ressemblent à des jeunes pousses qui auraient besoin de tuteurs pour les guider. Et le fait est que tuteurer une plante permet de mieux résister aux intempéries et de pousser bien droit.

Mais en MLM, oubliez tout cela. Personne ou presque ne se conforme à la lettre aux conseils fournis lors d’un tutoring. Du moins, durant au moins six mois.

Or en blogging comme en MLM, si vous ne marchez guère dans les pas de ceux qui vous ont précédé avec succès, alors prévoyez d’hiberner pour un très long voyage intersidéral. Vous allez en effet mettre un temps fou à atteindre vos buts.

Peut-être que lorsque vous y serez parvenu, vos enfants en bas âge seront devenus des personnes âgées, dos voûté, canne à la main et ronchons. Bon ! Je force un peu le trait. Mais vous l’aurez compris, dédaigner comment d’autres avant soi ont réussi est juste pas possible.

Peut-être en conviendrez-vous, c’est plus sage de suivre un mentor ou un parrain qui vous guide, « mais je n’arrive pas à respecter très exactement ce qui est demandé de faire », direz-vous. Si en MLM, c’est mortel, en blogging, pire encore ! Quoique plus mort que mort, je ne sais à quoi ça ressemble.

ROULER DANS LA PEUGEOT 403 DE COLUMBO aux 24 heures du mans.

Ou comment espérer gagner avec des stratégies désuètes.

Le blogging en 2020 n’a plus rien à voir avec celui de la fin des années 90. À cette époque, vous lanciez un blog sans vous préoccuper du design, écriviez 300 mots par jour et hop ! Vous étiez à l’honneur dans les résultats de recherche sur le web.

Aujourd’hui, le blogging est devenu le centre d’un univers de disciplines en « ing » : copywriting, emailing, social selling, lead nurturing, scrapping, domaining, etc.

Au début des années 2000, Google venait d’apparaître, n’était pas regardant et laissait n’importe qui manipuler ses algorithmes. Le trafic gratuit, facile et rapide inaugurait une nouvelle ère.

Les temps ont bien changé. Bloguer est devenu un métier, car s’il est possible d’en vivre, y être formé n’est pas superflu.

Obtenir du trafic est une autre paire de manche aujourd’hui. Il est vrai que sur Google ou You Tube l’info est abondante. Mais un peu trop pour trouver des réponses adaptées à votre situation. Les créateurs de contenu ne s’accordent pas toujours à dire la même chose. Un tel vous dira de publier tous les jours, un autre que cela ne sert pas à grand-chose.

Certains vantent les mérites de ne pas écrire une seule ligne, et d’exploiter les logiciels d’écriture. Et certains d’affirmer tout le contraire.

Un blogueur écrira qu’il faut une année avant de compter sur le référencement. Un autre vous proposera un hack pour capter du trafic en un mois. Mais est-ce un hack sérieux ? Il faudra le tester et peut-être que les faits démentiront ce blogueur. Bref ! C’est la jungle.

De plus, le blogging MLM possède ses particularités, qui ne se devinent pas au premier coup d’oeil. Tant qu’à se former en blogging, choisissez un marketeur de réseau qui sait bloguer pour prospecter.

Les formations gratuites ont une limite. Elles sont l’équivalent de regarder le sol martien depuis une lunette astronomique de débutant à 24,56 € achetée sur Amazon. Rien ne remplace l’observation et les prélèvements d’une sonde posée sur la planète.

VOULOIR CRIER DANS L’EAU, POUR EXISTER À LA SURFACE.

En MLM, les gens vous approchent à la condition qu’il se dégage de vous authenticité, autorité, et visibilité.

Les anglo-saxons parlent de personal branding, entendez marketing personnel. Vous devenez une marque.

Votre personnalité est l’ingrédient de votre communication. Nier tout cela revient à crier sous l’eau dans l’espoir que quelqu’un vous entende.

Comprenez par là que vous passerez totalement inaperçu en blogging MLM avec un personal branding faiblard. Et, pour être tout à fait franc avec vous, le mien n’est pas terrible. Mais je me soigne. Mon authenticité ne se perçoit pas comme le nez au milieu de la figure. Ma visibilité est à ch… !

Il me reste toutefois un peu de crédibilité, eu égard mon parcours professionnel. Alors pourquoi fichtre ai-je un blog MLM ?

La vérité nue est que ce blog n’est pas la pièce maîtresse de mon arsenal de création de contacts. Je travaille avec d’autres sources de prospects que j’ai automatisées.

Cela dit, parrainagemagnetique.com me sert bien, car assez souvent des personnes me contactent et ce sont de belles rencontres. Parrainage magnétique est donc une source parmi d’autres.

Je ne crois pas qu’un blog suffise pour être visible. Celui se conçoit au centre d’un système – certains parlent d’écosystème – qui relie un profil Linkedin, une page perso ou pro Facebook, un compte Instagram, un podcast, etc.

Pour jargonner comme un scientifique, la visibilité est multi-factorielle.

Cela veut dire : être présent partout.

Mais ni vous ni moi n’avons le temps d’animer un compte Pinterest, une chaîne You Tube, un profil sur Linkedin, et j’en passe ! Une solution consiste à s’inspirer de Jean Rivière, un marketeur français, comme son nom ne l’indique pas.

Ce garçon propose de produire du contenu en rotation. Un coup, un post ici, un coup, un autre post là. Tantôt sur You Tube, tantôt ailleurs.

On vous objectera que c’est se disperser. La réalité est plus complexe.

Nous prenons de plus en plus des décisions en ligne, en rapport avec une personne, une prestation, un produit, après les avoir vus plusieurs fois en des endroits différents. Je vous recommande de suivre le Grand prêtre en la matière : Garry Vee.

Maintenant que je vous ai mis dans le pétrin avec cette histoire de « dispersion », « façon puzzle », je vais vous suggérer une solution de compromis.

Une solution de compromis.

C’est bien connu, écrire des articles sur son blog et attendre des visiteurs peut s’avérer illusoire. Suivez le lien ci-dessous.

SI VOUS N’AVEZ PAS LES MOYENS D’ALLER SUR MARS, restez sur Terre !

Un truc que je déteste est qu’on fasse croire qu’avec rien on devienne riche. Ça me tue ! J’appelle ça le marketing des miséreux. Abracadabra et hop ! Un lingot d’or !

Bien entendu, de nos jours, il est dix fois plus facile de lancer un business qu’avant l’avènement d’Internet. Le web a permis de baisser le ticket d’entrée moyen pour saisir une opportunité d’affaires.

Certains business ne requiert même aucun moyen financier, à condition d’y consacrer du temps.

Cela étant, l’atteinte des résultats que l’on se fixe sera toujours fonction des moyens dont on dispose. En particulier en blogging, viser les hauts sommets est comparable à gravir une montagne. Ne pas être équipé pour, c’est chaud !

Exemples concrets : habillez votre blog avec un thème professionnel. Oubliez les thèmes gratuits, trop quelconques et désuets ! L’allure de votre blog soutient la comparaison avec l’allure vestimentaire en entretien professionnel.

Impossible de faire l’impasse sur l’emploi d’un répondeur automatique. Une messagerie professionnelle contribue à collecter des coordonnées de contact en mode automatique.

Oui, monter un blog pour 1 €, c’est possible. Mais ne vous attendez pas à des miracles de prospection géniale. Le seul intérêt de se lancer avec zéro moyen est de tester si vous vous y sentez bien. Souvent pour jauger un univers professionnel – en l’occurence le blogging – il faut entrer dedans. Si tel était votre souhait (vous tester), pourquoi pas commencer avec la plateforme Medium.

Sinon, choisissez un hébergeur, achetez un nom de domaine, et laissez tomber les plateformes de blogging gratuites.

Un exemple de l’inconvénient de voir petit est de choisir un hébergeur de votre blog, à l’économie. Durant des années, j’ai fonctionné avec OVH, un fournisseur qui a le mérite d’être francophone. Ce qui constitue a priori un avantage, quand le blog bugue. Discuter en anglais avec un support, quand vous êtes piraté, je ne vous raconte pas… Pourtant… Mon blog a subi régulièrement des black-out et OVH n’a jamais rien pu faire pour moi. On me renvoyait vers les forums de la communauté wordpress.

Je devais donc après chaque attaque, solliciter un développeur qui me facturait le dépannage. Outre le désagrément financier, la durée d’inaccessibilité du blog impacte l’activité : le référencement, les rendez-vous avec des prospects, votre visibilité, etc.

J’ai fini par en avoir marre. Car le topo s’est répété souvent. Et j’ai donc changé d’hébergeur, histoire d’avoir la paix. Tout ça pour dire que la sécurité de votre blog peut représenter un budget. En l’occurence, mes blogs sont sur themecloud.io, un hébergeur spécialiste de WordPress, nettement plus cher qu’ OVH. Mais nettement plus sécurisant, grâce à un support exceptionnel.

PRENDRE UN AVION POUR PARIS, EN PROVENANCE DE TOULOUSE, en passant par New York.

Suivre un itinéraire de vol s’inscrit toujours dans un temps fixé à l’avance. Si même vous faites un détour, mieux vaut qu’il fut prévu.

L’idée que je défends est d’être clair sur la planification des objectifs.

En dehors de payer de la publicité – et d’utiliser Pinterest (on y revient plus loin) – vous faire connaître grâce à un blog demandera du temps. Tablez sur 6 à 12 mois, au moins, pour engranger des résultats grâce au référencement naturel sur Google.

Certes, il existe des stratégies d’accélération. Faire la promotion de chacun de vos articles en est une. Ouvrir un compte sur Pinterest – un autre moteur de recherche – donne aussi de l’élan. Publier des articles sur le pedigree de telle ou telle marque en est une troisième.

Quoiqu’il en soit, il faut vous attendre à ce que votre blog décolle lentement, comparé à un profil personnel sur Facebook. En gros, ne misez pas tout sur ce blog.

Le concept de consanguinité en MLM.

Diversifiez vos sources de création de contacts. L’une des raisons d’avoir plusieurs paniers où mettre vos oeufs résulte d’un effet pervers du blogging MLM : la consanguinité. Aïe ! C’est quoi ce truc ?

Réponse : composer des équipes majoritairement issues du MLM dégrade la cohésion des groupes.

En tous cas, selon mes observations.

Les gens prompts à changer de marque MLM présentent un risque de quitter également la vôtre.

Il n’y a rien de mal à cela, naturellement. Chacun suit le chemin qui lui convient. Mais vous avez besoin de bâtir une équipe stable. Et cela repose sur un sentiment d’appartenance que les multi-cartes ont peut-être perdu.

Ce sentiment d’appartenance s’apparente à un engagement émotionnel envers la marque. Le turn-over est bien plus élevé parmi les personnes qui, avant de vous rejoindre, travaillaient déjà en MLM.

À les exclure toutes de votre activité, je n’irai pas jusque là. Vous parrainerez peut-être plus rapidement une population familiarisée avec le concept, encore que… !

Mon conseil est donc que les marketeurs de réseau chevronnés ne soient pas sur-représentés dans vos équipes. Le degré de loyauté est supérieur chez les gens qui découvre le MLM avec vous. Et vous devez y penser quand vous réfléchissez à la ligne éditoriale de votre blog.

Tout cela nous invite à multiplier nos sources de création de contacts. Je travaille pour ma part avec 8 générateurs de prospects, dont deux blogs.

La réalité de tout cela est que bloguer pour prospecter est une affaire sérieuse. C’est l’anti-thèse du succès fulgurant en un claquement de doigts. Le blogging sert un projet de moyen ou long terme. La récompense pour celle ou celui qui arrive au bout est très gratifiante.

Si vous vous intéressez au monde du blogging, comment voyez-vous les choses ? Je suis curieux de vous lire en commentaires.